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Par tgoupil le 30 Mai 2013 à 19:43
Ô mer, toi que je sens frémir
À travers la nuit creuse,
Comme le sein d’une amoureuse
Qui ne peut pas dormir ;
Le vent lourd frappe la falaise… -
Quoi ! si le chant moqueur
D’une sirène est dans mon cœur
Ô cœur, divin malaise.
Quoi, plus de larmes, ni d’avoir
Personne qui vous plaigne…
Tout bas, comme d’un flanc qui saigne,
Il s’est mis à pleuvoir.
Jean-Paul Toulet.
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Par tgoupil le 30 Mai 2013 à 19:30
Il vous faudra d'abord passer près des Sirènes. Elles charment tous les mortels qui les approchent. Mais bien fou qui relâche pour entendre leurs chants ! Jamais en son logis sa femme et ses enfants ne fêtent son retour : car, de leurs fraîches voix, les Sirènes le charment, et le pré, leur séjour, est bordé d'un rivage tout blanchi d'ossements et de débris humains, dont les chairs se corrompent ... Passe sans t'arrêter !
Homère, l'Illiade.
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Par tgoupil le 17 Mars 2013 à 10:38
Vivre avec toi
Les éclats de rêves les lumières
Toutes ces éclaboussures de bonheur
Les grillons couleur de lavande et d'eau
Et le long suintement glissant des cascades.
(Barnabé Laye, poète originaire du Bénin, extrait du poème "Ton corps sirène", recueil Poème à l'Absente).
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Par tgoupil le 16 Mars 2013 à 23:37
Vivre avec toi
Le bord de la rivière
Les galets blancs et l'eau
Sous le feuillage du matin tiède.
(Barnabé Laye, poète originaire du Bénin, extrait "Ton corps sirène", recueil Poème à l'absente)
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